18/01/2019

Angya de Kaoru Otori

[Ma vie, tout ça tout ça : Alors récemment, j'ai repris un personnage de L5A que j'aime beaucoup. Kaoru Otori, un Ronin que j'ai beaucoup aimé, mais peu joué. J'ai alors retrouvé, dans mes archives poussiéreuses mes résumés de parties sous la forme d'écrits destinés à son épouse et a son clan.
Plutot que d'enterrer a nouveau tout ça, j'en profite pour reexploiter un peu mon blog et diffuser de la lecture pour les curieux.

Les aides de jeu L5A que j'ai créées seront bientôt diffusées sur ce site ! En attendant, appréciez cette modeste histoire que j’espère continuer :]
 
 
Oh, toi enfant aux yeux verts, respecte cette note,
car elle contient le savoir accumulé par tes ancêtres.”
N’oublie pas, que ce sont nos recherches qui permettront à nos yeux de déceler le mal,
et que nous pourront alors le chasser de ce monde.”
Puisse le Tori de la Bannin guider nos lames.”
 “Second Angya de Kaoru Chugi Otori”
 
Territoire du Clan Crabe. Bordure du Rempart.

Tu sais, Akiko, même si ta santé t’empêches de voyager, tu es mon égale en société. Nous autres, Ronins Otori sommes, il me faut l’avouer désormais, peu au fait des us et coutumes des samuraï Rokugani. C’est là un défaut majeur, en grande partie du à notre mode de vie, j’en suis bien conscient.
Mais voilà, les enseignements de la Bannin ne nous ont pas vraiment préparés à côtoyer les représentants de cette caste, qui loin des terres des Phoenix,  n’éprouvent que mépris à notre égard, ce qui n'a jamais facilité nos contacts.

Crois en mon expérience, croiser un samurai sera toujours pour moi une épreuve de patience, et je crains que nous ne parvenions pas a saisir la subtilité de leur façon de penser sans beaucoup de travail.
Après tout, leur comportement sont parfois inefficace.

Entraîné par la curiosité, je me suis penché sur l’étude des Crabes, réputés frustres et souvent peu considérés par leurs pairs samuraïs. IL font selon moi une bonne base pour enrichir nos connaissances.
De plus, il s’agit d’un clan qui n'hésite pas à employer des Ronins, bien que je pense qu’ils nous considèrent juste comme les autres : A savoir des pions juste bons à être envoyés mourir devant leurs hommes.

J’ai ainsi traversé Rokugan dans sa longueur, profitant de ses paysages et moeurs variées. Et me voici finalement aux limites Sud-Ouest du monde civilisé, des terres encore plus inhospitalières que les pics des montages du Nord et que le Désert peuplé de ses Barbares.

Me voici devant le Rempart protégeant les terres de l’Outremonde, où s'agitent les Samurai du Clan du Crabe et tout les Ronins qui sont attirés par l’attrait du gain ou de l’Honneur, moi y compris.
Il semble que cet Outremonde, source de nombreuses histoires, soit plus qu’une vague légende et qu’il est empli de dangers, j’y consacrerai des notes spécifiques, car j’ai bien peur que ces dangers ne se limitent pas à la seule terre située de l'autre coté de ce rempart.


Je n'ai pas envie de m'aventurer de l'autre coté en tout cas. J’entends beaucoup parler de la souillure qui visiblement effraie, à raison, les Crabes et les gens du coin. Il y a de quoi, car cette chose liée à l’Outremonde semble pervertir l'âme, et se rependrait dans les hommes et les objets qui touchent les créatures de l’autre coté. Voilà qui m'évoque une corruption qui m'est plus connue.

Mais plus que la souillure, je m’intéresse aux créatures monstrueuses qui tentent de forcer le passage vers les terres de Rokugan. Des monstres effrayants que j'ai... je dois l'avouer, hâte de pourfendre. Si ces choses sont liées de près ou de loin à la Maho je pourrais enrichir nos connaissances sur nos ennemis...


Outremonde, monstres, s'il semble, que ces problèmes ne nous concernent guère, nous autre Otori situés à des lieux de cette frontière, j'ai bien compris quelque chose : Si le mur tombe, nul doute que Rokugan tout entier sera secoué par l'évènement et que nous n'échapperons pas à cette fin des temps.
Sachant ça, on comprend les ragots sur les Crabes un peu abrupte. Ils sont du genre à vous fendre en deux avant de vous expliquer l’origine de l’altercation… Mais, je comprend, si ces gens combattent, chaque jour, les créatures de l’autre coté du mur, je peux facilement deviner qu’ils n’ont que faire des formalités.


En ça je les respectes, ce sont des combattant bruts et efficaces, mais leur compagnie m’insupportera sans doute d’ici quelques lunes… Enfin. Je suppose que ça sera le cas avec chacun des samurai que j’aurais à supporter lors de mon angya. Si ça peut rassurer les samurai, mon aversion pour eux est réciproque, mais je ne m’en vanterais sans doute jamais, histoire de ne pas mourir stupidement.

Les crabes ont... Au moins... le mérite de tolérer notre existence, si nos talents de combattants sont prouvés, on est alors “presque” considéré comme un samurai authentique à leur yeux, dès l’instant qu’on suit le sens du courant et qu'on va dans leur sens > Vers la mort.


D'ailleurs, les Crabes proposent de nombreux contrats aux Ronins, aussi je me suis rapidement proposés, la paye est intéressante, et vu que la majorité des Ronins employés meurent en chemin, je peux facilement comprendre qu’ils s’autorisent le luxe de nous appâter avec des sommes considérables.
En temps qu'héritier du clan, je pense qu’un voyage sur ces terres est des plus intéressant pour la formation des futurs Otori. Si l’occasion se présente et que le clan peu se permettre le risque de nos vies, malgré la distance, je ne peux que conseiller aux miens un séjour auprès de ces curieux samuraïs qui sont … ma foi pragmatiques.


J’ai déniché assez simplement une offre d'escorte. Ils ont carrément des dojos destinés a tester leur recrues. Un test assez simple, abattre une horreur de l'Outremonde, un troll je crois. Rien d'insurmontable, sachant que les Ronins sont envoyés en groupe. Mais je pense que ça filtre efficacement les incapables et les gens détestés des Kamis

Il suffisait d’aller et venir avec deux cargaisons (A l'aller des armes, et en retours des minerais) le tout pour deux koku de salaire, une semaine qui sera donc payée rubis sur l’ongle et qui me permettra de continuer mon voyage sans m’inquiéter des finances et de pouvoir t'envoyer quelque chose.  J'espere que Shiraume grandit bien à tes cotés.


- - - La suite est en cours de réécriture - - -



Si tout se passe bien, j'espere trouver quelques emploi pour le clan du Crabe. (Mais rien ne se passe bien quand un samurai propose un travail à un ronin, soyons honnêtes… Si nous sommes employés c’est principalement car il ne veulent pas se salir les mains à notre place. Ou qu'il voudront nous voir mourir pour cacher un détail qu'il n'aurait pas fallut que nous ne découvrions).






Rapidement au cours de cette mission, nous sommes tombés sur des Créatures de l’Outre monde, grotesques, mais dont je dois leur reconnaître la puissance et l'endurance.



La présence de ces créatures en plein territoire Rokugani me laisse un peu moqueur sur l’efficacité du Rempart des Crabes, mais cette idée, au vu des batailles qu’ils livrent est autant une insulte pour leur oeuvre que pour moi même. Suis je vaniteux au point d’estimer que ces gens qui meurent pour le pays entier sont moins capable que je ne le suis ?
Nul doute que l’origine exacte de ces créatures restera un mystère pour moi, car je ne suis pas stupide au point de demander à un crabe pourquoi des gobelins se baladent en meute de ce coté de la muraille qu’il sont censés défendre. Et puis, ces monstres sont morts maintenant. (Pour l'archivage, j’ai noté les informations que j’ai réuni à leurs sujet dans un second document).



Plus que les combats, c'est la samurai-koi du crabe qui nous encadre qui m'agace et m'épuise... Une samurai marchande. l’association de deux domaines si opposés de nature est bien une idée de crabe… Elle se montre aussi arrogante qu'un samurai... tout en se montrant invasive. Curieuses femmes que celles de ce clan...



Mais que j’ai envie de ça ou non, nous allons voyager encore un momentavec cette Samurai-ko du Crabe, Mifune-dono. Elle semble avoir une dent contre moi, et n’a de cesse de me chercher des poux.
Voila une samurai-ko fort étrange, je ne sais pas si ses envie de me talocher sont naturelles dans son clan, ou qu’elle me prend pour un gamin ?



Un samurai l’aurais déjà défiée en duel pour une question d’honneur, mais je ne vois pas personnellement d'intérêt à faire une telle chose.... Nous avons combattus ensembles après tout.

Dans mon malheur j’ai la chance, toute relative, de profiter d’un peu de compagnie auprés de deux autres Ronins :
  • Fukushima-dono, un membre des Ashiru, des shugenja-guérisseurs Ronins.
  • Son ami, Mikami-san, Un Ronin à priori fort lâche et adepte de l’arc.



Je ne veux pas les juger trop vite, mais je ne comprend pas pourquoi Fukushima-dono traîne un lâche pareil dans son sillage, préférant le Yumi au sabre? Bien que bon musicien, ce Ronin ose porter un katana sans pour autant l’utiliser, et il se tient loin des conflits planqué comme un lache dans les fourrés... Il devrait se contenter d’une vie d’artiste, plutôt que s’haranguer comme étant un véritable bushi. A sa décharge, il parle peu, si bien que je doute encore de son incompétence au sabre.



En fin de journée nous avons repoussé un assaut gobelin sur le village ou devait s'effectuer de la livraison.

Mon contrat est donc une escorte qui se passe mal :
  • nous comptons plusieurs attaques de créatures de l'outremonde, des gobelins et des orgres...
  • le village client est en ruine peuplé de paysans blessé et effrayés...
  • Les mines sont occupées par ces créatures, et les fortifications Crabe le sont également...

Je n'en suis pas sortit sans heurts, malgré les techniques du clan .Mes blessures, pourtant profondes, ont été soignées par Fukuhima-dono, et j’ai également eu droit à ce qu’un Heimin passe un onguent sur les plaies encore fraiches. A peine l'onguent appliqué, et j'avais de nouveau mes sensations... je dois avouer que la médecine crabe est efficace.

Difficile ou non, c'etait une victoire. J’ai donc organisé une cérémonie de thé pour réunir mes compagnons de route pour célébrer dignement notre première victoire sur les gobelins. J’ai ensuite été prier les fortunes et méditer, ma foi c’est après la folie du combat, que 'l'on savoure enfin le luxe que de profiter d’un moment de paix.



Les paysans d'ici ils savent se montrer étonnamment sympathique vis à vis d’un Ronin. Le fait que j’ai chargé seul la horde qui menaçait leur bushi blessé y est peut être pour quelque chose...

Bref, l l'affaire semble semble dégénérer en un combat a mort contre des “gobelins” demain.
Comme toujours, les Samurais feront passer les Ronins devant eux, j’ai donc la malchance de devoir ouvrir la voie pour les renfort... Nettoyer les installations, et donc de devoir m’aventurer dans une mine.



Autant dire que l’idée ne m’enchante pas.



PAS DU TOUT.



Ni moi, ni aucun autre Otori ne trouvera agréable un voyage dans un boyau sombre. JAMAIS.

Tu parles d'un travail tranquille pour deux koku tiens...



Oh, j’ai déjà parlé de la souillure? Voici une note importante j’ai eu un petit "bonus" des Crabes avant de repartir du village : Un morceau de jade qui semble valoir si j’ai bien compris un koku à lui seul?
Vsiblement, manger un fragment de cette pierre protége de la souillure, je dois avouer qu’en avaler un bout de la taille d’une phalange n’est pas un moment des plus agréables, mais tachons de ne pas prendre de risque.



Les entrailles du territoire Crabe
Ce matin, alors que l’onguent des crabes apaise les blessures de la veille, je crains qu’il me soit difficile de rentrer en vie de mon Angya suite à mon contrat passé avec les crabes. Et ce ne sont pas les créatures de l’Outremonde qui me dérangent mais bien ces derniers.



Car, évidement, les gobelins se sont terrés dans une mine, un endroit que je hais tout particulièrement. Car, c’est dans ce genre de coin qu’un Otori trouve généralement la mort. J'ai bien sur gardé pour moi mes pensées... il m’était impossible d’échapper à cette virée sous terre.



Pour éviter ça, j’aurais du tuer deux samurai du Clan du Crabe, et les deux Ronins qui auraient pu rapporter mon crime où salir mon nom. Un combat impossible loyalement, et inenvisageable autrement.



Une mine bon sang...Qui dit mine dit boyaux étroits où la circulation est pénible, et ou combattre l’est d’autant plus. Nous prenons la route au matin, dénichons la mine après quelques heure pour tomber sur un fort Crabe, garni de gobelins. Rien de surprenant donc.

Apres une prise ridiculement facile du fort où j'ai laisser nos techniques briller de tout leur éclat (Shinji-kun manie très bien l’arc, quoi que je puisse pensé de cette arme de lâche)... Les choses ne se sont pas très bien passées (et ma relation tendue avec la samurai-ko du crabe est devenue exécrable suite à quelques problèmes liés à l'étroitesse de la mine que je n'évoquerai pas plus ici).



J’ai toutefois observé que les gobelins sont assez intelligents pour lancer des cailloux, une arme bénigne en apparence mais ces créatures, pourtant petites, sont capables de les lancer avec une force peu commune. La pierre qu’à prit Mikami-san en plein visage en témoigne.

Cette pierre m’a, il faut l’avouer, presque fait sourire, après tout, ce brave garçon, obligé de s’approcher de la première ligne pour user de ses talents en a pâtit.
Comme le prouve nos enseignements : L’arc manque cruellement d'efficacité lorsqu’il n’est pas utilisé lâchement, de loin et à l’abri des regards.



A croire qu'une mine est un enfer pour nous deux. Mais bon, les enseignements rappellent l’importance de savoir se débrouiller avec un wakisahi, lorsqu’on ne peut faire autrement. Je ne peux que remercier les techniques Otori qui ont préserver ma vie dans cet enfer froid et sombre creusé a meme la montagne.






Le corridor, ou rodaient encore quelques gobelins à débouché sur une caverne, ou nous avons appliquer une stratégie propre au bushi crabe en charge de la mission : foncer dans le tas en geulant.
Je n'ai rien contre ce plan. Mais, bon, voila qui valait bien le coup de me faire chier dans le corridor avec leur idée débile de marcher en silence pour finir dans le sillage d’un samurai partit en chargeant et en hurlant à l’ennemi.

Car oui, le bushi, Mushiwa-dono semble ne plus avoir toute sa tête par moment… Je suppose qu’il s’agit là d’une caractéristique commune chez les crabes. On risque d’annoncer notre présence” Ha ! Voila qui me fait bien sourire.



Pourtant, au vu de la stratégie un poil suicidaire, j’ai bien tenté de signaler les risques de la chose,
(après avoir remarquer que Fukushima-dono n’avez pas hésiter pour s’opposer subtilement au plan du crabe, il semble plus au courant du mode de pensée des samurai), mais bien vite, les ronins ont reçu leurs ordres.



J’ai donc du partir en première ligne, ce qui ne me dérangeait pas le moins du monde, j’avais assez de place pour pourfendre ces aberrations de mon Tori. Je me suis donc mis en position, un poil avant l’éventuel piège mentionné par Fukushima-dono (mourir au combat oui, mourir stupidement écrasé par un cailloux non) mais alors que mon Tori allait resonner dans la vaste caverne avant de tailler la chaire, ces créatures ont fuit, pour laisser place à une vieille.



J’avoue avoir eu un doute l’espace d’une seconde, mais, lorsque le samurai du crabe a échangé quelques mots avec celle-ci, elle a mentionné le fait que les cadavres des samurai du crabe étaient son repas, ma lame et le tetsubo du Samurai l’ont alors presque immédiatement déchiquetée.



A ma plus grande surprise, je ne l’ai pas fendue en deux et ma lame s’est retrouvée figée à mi chemin et je me suis retrouvé coincé, incapable d’arracher mon naginata à ses entrailles. Le Bushi du Crabe lui a rapidement broyer la tête de son tetsubo et la bête (car cette chose n’etait definitivement pas humaine) est morte.

Son ventre s’est ouvert, vomissant des araignées colossales, et je dois avouer, que ces choses à huit pattes ont été les adversaires les plus solides que j’ai jamais croisé de ma vie, j’ai bien évidemment réussit à terrasser promptement deux de ces créatures, mais par la suite, ma lame n'eut de cesse de rebondir sur leurs carapaces de pierre.

Or, il ne fait nul doute que les coups que j’ai donné dans cette caverne soudainement illuminée comme un champs de bataille aux aurores aurait normalement fendu un homme en armure sans le moindre mal. Voir un samurai, comme par exemple, mifune-dono venue me taquiner à la suite de ce combat.
Outre-monde et galeries.
Une fois la vielle et ses abominations de rejetons renvoyés de l’autre coté, j’’ai été victime d’un étrange phénomène en poursuivant (seul), la horde de gobelins asservis par cette infâme créature (les crabes s’occupant de leurs morts et Fukushima-dono devant aider Sinji-kun a sortir de ses toiles d’araignées).



J’ai eu brutallement l’impression de me retrouver écrasés sur le sol, comme si la voûte m’étaient tombée dessus et j’ai donc servi de cible à ces vermines glapissant en m’arrosant de cailloux avant de fuir.



(Ce phénomène étrange, un peu comme la grotte qui s’est illuminée lors de notre combat contre la vielle et sa sinistre progéniture reste encore inexpliqué, dans les deux cas, je n’ai pas eu la sensation d’avoir affaire à de la maho... et si Fukushima-dono m'expliquera par la suite que la lumiere était de son fait... la pression restera un eternerl mystere).



Alors que je retournait auprès les bushis, j’ai pu constaté que les araignées prolifèrent dans les dépouilles des hommes, un spectacle des plus déplaisant. Personne n’a vomi à la vue de la chaire grouillante mais nul doute que l’idée était bien là.



Shinji s’est retrouvé de corvée pour brûler les corps, et je dois avouer qu’avoir vu ce prétendu samouraï déchirer les restes de la tenue de la monstruosité (qui restaient malgré tout une femme) avant d’enrouler les linges souillées autour de la lame de son katana et enfin d’incendier le tout m’a laissé …



QUAND J'Y REPENsE CE TYPE EST VRAIMENT UN RONIN ? VRAIMENT ?! COMMENT UN INDIVIDU PAREIL PEUT SE PRÉTENDRE BUSHI ! TON KATANA ET TES ANCÊTRES DOIVENT PLEURER EN TE REGARDANT SHINJI ! EUX, OU CELUI QUE TU AS TUER POUR PRENDRE CETTE ARME!



Bref, apres ce moment déplorable… Shniji-kun a remarquer un filon de jade et d’obsidienne, deux cailloux capables de terrasser les Onis (des créatures de l’outre monde qui ne craignent pas la morsure de l’acier, les kumo, petit nom des araignées, en font parti et je comprend donc pourquoi ma lame mordait moins leur corps après chaque coup, la poussiere de jade qui recouvrait ma lame devait s'étioler a chaque coup).



Il s’agit visiblement d’une trouvaille exceptionnelle, dont la valeur dépasse sans doute mon entendement. Et telle une bande de chien affamés, nous avons été autorisé à ramasser quelques morceaux arrachés du mur par Mushiwa-dono qui voulait un échantillon pour son clan.



Si un de ces cailloux, de la taille d’une phalange ne valait pas presque un koku je ne me serait pas abaisser à fouiner dans la poussière. Mais, même si c’est dégradant de l'admettre, je ne pouvais pas laisser ces morceaux m’échapper au vu des combats qui nous attendent.
J’ai en effet appris que les Maho-tsukai sont capables d’invoquer des créatures de l’outre monde, dont les Onis, et puisque ces monstres ne craignent pas l’acier. Je pense vous ramener les morceaux de jades et d’obsidienne que j’ai obtenu de ce filon. Il ne s’agit pas de quantités stupéfiantes de métaux, mais nul doute qu’il nous faudra acquérir des armes susceptibles de mordre la chaire des monstres qui seront appelés par nos ennemis.



Le tesubo d’Ida-dono comprend d'ailleurs quelques clous de Jade, une méthode rudimentaire mais particulièrement efficace.



Peut être peut on associer la jade à nos lames? l’utilisation de poudre est efficace, mais je me demande s’il n’est pas plutôt possible d’installer une pointe de jade à la base du manche de nos Naginata? L’efficacité de cette méthode laissera sans doute un peu a désirer, mais elle est sans doute la plus simple à mettre en place dans un premier temps?



Ou alors … Incruster la jade et l’obsidienne a la lame ?



Bien entendu, notre mission ne s’est pas arrêtée à ce dépouillage digne d’un heimin affamé, car nous avons étés “conviés” à la poursuite des serviteurs gobelins (car visiblement, la meute servait l’araignée) afin de sécuriser le filon de jade des crabes.
Notre mission de livraison? Oublions la.



Et c’est après une longue promenade nous somme retournés à la surface, pour nous retrouver au niveau du fleuve de la dernière muraille, sur un chemin escarpé promettant une chute fatale en cas de faux pas.



J’ai aperçu la meute au bord du fleuve, bien décidée à le franchir, mais je n’avais guère envie d’être une cible pour leurs pierres alors que je devais longer la montagne. Aussi, j’ai profiter de mon rôle d’”éclaireur” pour remonter la piste, afin de m’assurer qu’aucun gobelin ne pouvait nous prendre en tenaille sur un site où la défense est impossible.



Et ma fois, je suis tombé sur une curieuse découverte. Un poste avancé du Clan du Sanglier.



Je joindrait un croquis détaillé de ce site, ainsi qu’une carte approximative du secteur issue de mon repérage, afin que l'accès à cet endroit soit possible à un autre Otori. Les informations suivantes proviennent principalement de Shinji-kun.
Notre visite du site ferra l’objet d’un rouleau à part.



Nous avons fouillé les lieux durant 3 jours, sans y trouver âme qui vive ou trace de ses occupants, puis nous somme retournés à la mine.



Notre mission n’avais rien a voir avec le clan du Sanglier après tout.



Je noterai cependant le nombre d’armes antiques qui ont été abandonnées dans le fort, nombres de wakizashi et de naginata reposent la bas, et je peux presque entendre les larmes de ces armes abandonnées.



Abandonnée même par les Crabes, car nous sommes partis de ce fort sans prendre le moindre “souvenir”. J’ai mémorisé l’endroit et j’ai noté sa localisation aussi précisément que je l’ai pu. Au cas ou à l’avenir notre Famille soit susceptible de redonner vie aux armes abandonnées seules dans ces murs.



Je noterais également le comportement étrange qu’a eu Kamuliwashi, après tout, dans ce batimenet mon Naginata m’a suivi, et m’a même donné un coup alors que je voulais méditer.
Quel étrange phénomène… je suis partager entre le doute et l’affection envers ce fidèle ami avec lequel j’ai passé ma vie. Que penser de Kamuliwashi? Était ce là l’influence de cet endroit maudit? Ou bien mon fidèle Naginata voulait me prévenir d’un danger et refusait que je laisse seul à l’entrée du Fort ?

Quels sont les secrets de cette arme que je tiens de la Bannin elle même ? Malheureusement,je n’ai pas eu l’occasion de revasser bien longtemps…



Nous sommes retournés au fort, inquiet de l'absence de nouvelles bien que Mifune dono soit partie signaler notre trouvaille de mineraux rares au clan du crabe. Et, pour tout accueil nous n'avons croisé qu'une dizaine de gobelins en armes à la sortie de la mine.

Une fois ces abominations au bucher, j’ai été “sélectionné” pour transmettre cette information au village voisin. A mon arrivée le dit village était encore fumant et emplie de dépouilles relativement fraiches de civils et de bushi massacrés et partiellement devorés, j’ai donc rapidement fait état des lieux avant de rapporter l’information à Mushiwa-dono.



Ce samurai nous a donné l’ordre de tenir le fort qui protégeait la mine en attendant l’arrivée de ses freres. Une tactique se basant sur la supposition que Mifune-dono était en vie et qu’elle avait atteint le château du Clan. Sur le moment j’ai vivement souhaite que ce soit le cas. Mifune était après tout une bushi de qualité, et sa mort impliquait de sceller nos vies.


Ayant été responsable de la nourriture, j’ai appris qu’on pouvait apprendre si des aliments étaient souillés avec de la poudre de jade, qui noirci au contact de la souillure.

Cette méthode est également utilisée pour préserver les vivres et les produits médicaux en Outre-monde.



Un de nos tonnelets de riz était ainsi corrompu, je ne l’aurais jamais deviner sans la poudre… J’ai également appris de Mushiwa-dono que la nourriture souillée ne doit jamais être consommée, même si l’on a manger un fragment de jade destiné à nous protéger de la souillure.



Le ‘siège’ a finalement duré une journée, avant qu’une escouade de 3 Ogres et d’une dizaine de gobelins ne viennent nous assaillir.
Une drôle d’escouade, d’apres Mushiwa-dono, car ces créatures ne s’associent normalement pas hors de l’Outre monde.



Quoi qu’il en soit, nous avons tenus bon, bien qu’il m’ait fallu user d’un arc pour lutter contre ces créatures... Les Ogres sont des adversaires suffisamment dangereux pour que j’admette là l’utilité d’un arc, car deux de ces créatures font des combattants extraordinairement résistants et puissants que je n’aurais probablement pas vaincu seul.



Nous étions alors dans une situation où une quinzaines de monstruosités de l’Outre monde n’attendaient que de nous passer à la broche, aussi, j’ai préferé la prudence à une mort inutile.



Le combat a été plutot long, mais nous avons repoussé les deux assauts, les créatures ayant eu l’idée après leur premier échec de revenir avec des troncs pour forcer le passage.



Une fois tout ces évènements passés, les armées crabes sont finalement arrivées et ainsi, notre mission était enfin accomplie.



Nous avons rencontrer un membre des Kayu (les bâtisseurs et les responsables miniers du Clan du Crabe) qui nous a officiellement libéré de notre contrat.



Nous avons alors reçu un sauf conduit nous assurant le droit d'accès au château du Clan, et qui nous assure l'accès aux postes relais des crabes jusqu’alors. Et nous avons repris notre route jusqu’au relais le plus proche (ou je l'espère, je retrouverais mes vêtements de rechange, je n’ai pas détaillé mes blessures, mais cette fois encore, je dois beaucoup à Fukushima-dono pour avoir refermer mes plaies.



Littéralement.



Il ne fait nul doute que nos techniques bien qu’efficace, manquent encore d’un peu de mordant pour abattre rapidement les créatures de l'outre-monde, ces dernières me semblent en effet guère concernées par la douleur physique (au même titre que nous autres, entraînés à faire fi de nos blessures).



Quoi qu’il en soit, j’ai hâte de profiter d’eau chaude et d’un vêtement propre, mon haori est mon kimono n’ont guère appréciés les multiples coupures que j’ai subit. Je ne peux regarder qu’avec un mélange de dégoût et de satisfaction les 5 cicatrices qui me courent désormais sur la peau.



Je suis en vie, avec un sauf-conduit, avec la promesse d’une paye. Un repas et un bain m’attendent. Louées soient les fortunes.



Concernant mes compagnons de voyages, mon avis est plus gris. La fin de ce contrat me libere du Bushi bourru et de la Samurai-ko agacante... Je pense cependant que je vais voir pour suivre la même route que les deux autres ronins encore un moment. Bien qu’il ne soit pas forcement toujours de bonne compagnie il me faut reconnaître qu’ils ont leurs tallents, et ce sont desormais des compagnons d'armes.

Mikami-san...
Un bushi... un sabreur loin d'être imcompétent sur le champs de bataille et qui est un excellent archer.

Je nourri des doutes sur sa fiabilité le jour ou sa vie sera menacée, cet homme ne se respecte pas lui même.

Il semble cultivé, et c’est donc la une qualité des plus intéressantes pour un compagnon de route et il joue d’un instrument de manière fort agréable.
Il “devrait” faire un compagnon de route agréable... Si seulement il se tenait comme un homme et pas comme un rustre.

Je reste un peu perdu vis à vis de la conduite a adopter envers lui. Difficile de traiter un ronin tel que lui en égal.
Fukushima-dono.
Un curieux shugenja si je devais résumé mon avis.

Ses qualités sont légions, il communique avec les kamis, il est un excellent medecin, et c'est un combattant honorable (nul doute que je lui dois ma vie, ou a défaut, que ces soins m’auront permis de ne pas rester alité un moment)

Mais je ne puis retirer mes premieres impressions, il a ce coté un peu méprisant propre aux Samurais et il cache une langue de vipère sous de beaux atours.

On parle d'un homme ambivalant qui semble tenter d’influencer le déroulement des faits selon son bon vouloir. Nul doute que ce comportement risque un jour de nuire a mes chance de survie, et que ses piques m’agaceront sans doute également à l'occasion.

Mais bon, je suppose qu’il me faut couper le saké à l’eau et que je dois garder en tête leurs talents avant de m’attarder sur ses defauts. La vie est souvent ainsi faite de toute facon. Plus qu'a supporter le passage dans le château crabe où l’ont touchera notre paie. Difficile de faire plus pénible que de ramper pour la paye que nous méritons amplement.

Enfin bon, j'obtiendrai ainsi de quoi payer une partie des armes de ma tendre enfant.
Comment grandit elle Kaede ? Tient elle déjà de toi et de ton talent naturel ? J'aimerai tant revoir cet oisillon...



Aventure n°3

Tu parles d'un panier de crabe. Encore un emploi pour les crabes. Enfin, pour leur famille de marchands. Cette fois, pas de tests, a croire que nous avons fait nos preuves, ou qu'on doit disparaitre prochainement.

Cette fois, il faut, officiellement enqueter dans un village voisin, dont les produits sont dégradés depuis quelques mois. Metal, riz, thé, rien de ce qui sort de la bas n'a plus de valeur, alors que ce fut un florissant patelin autrefois. Une histoire de Kami d'après moi.

Surtout que le patelier est a coté d'un temple d'Inari. Kami des forgerons, des récoltes et moult autres petites choses.... Esperons que ce soit une petite affaire.

Quelle blague. Comme si on envoyait des Ronins dans un coin tranquille.

Trouvez la source du probleme. Resolvez le. Et tuez quiconque vous en empechera.

On notera que cette fois, on n'appatent pas les Ronins avec de l'or... J'ose croire qu'ils nous envoient pas à la mort gratuitement? Me voila étrangement vénal... Maisil faut reconnaitre que la jade coute une petite fortune.... Et qu'on en aura probablement besoin.

Sur la route, nous chevauchons de petits poney, a croire que l'affaire presse. Et lors de nos Haltes, Mikami-san nous fait profiter de ses talents musiquaux... Amusant qu'il soit si a l'aise avec des cordes.

Etrange évenement nous avons croiser une femme blessée et evanouie dans un fourré. La plaie était profonde et salie de cette souillure propre à l'Outremonde. Cette femme, je me dois de l'avouer, était plus belle que ma chère Kaede, mais son souvenir me fit rapidement reprendre mes esprits.

Et je dois avouer que laisser cette femme aux soins de Fukushima dono pour affronter un ogre m'arrangeait bien sur le coup.

Bien que Mifune-san ne m'ai pas laisser le temps de laisser chanter mon Tori. Je dois reconnaitre, encore, que son Kyujutsu est impressionnant, et le regard surpris de cette créature idiote, le front percé de deux fleches, semblant en accord avec ma pensée.

Nous nous sommes retrouvés, Fukishima-dono, Mifune-san, et cette femme. Ce fut amusant de voir deux choses. Que Fukushima-dono, semblait avoir été marqué par la beauté de cette femme, et faisait preuve d'une courtoisie élégeante qu'on peut attendre d'un shugenja. Et que Mifune-san, pour une fois particulierement digne, semblant prendre plaisir à mettre en valeur notre camarade aux yeux de cette inconnue.

Cette jeune femme s'est présentée comme une sorte de moine, venue visiter le temps d'Inari, situé à coté du village. Une Kami des moissons, du minerai, et du commerce ? Je pense qu'on tiens là la racine de notre probleme. A croire que les Kami eux même nous aiguillent...
En tout cas, nous n'allons pas laisser cette femme seule ici. D'autres créatures de l'Outremonde peuvent roder dans le coin.

Et puis, Fukishima-dono peut bien partager sa monture avec une charmente compagnie.

Le village enfin atteint, nous avons été accueillis comme, "enqueteurs du clan du crzbe", c'est a dire avec un respect assez rare pour des ronins. On nous a conduit à une petite maison en bordure du village, certe poussiereuse, mais dotée de bons futons. Le repas, du riz, nous a même été offert, accompagné d'un peu de saké.

Nous avons discuté un moment avec la moine, j'ai joué un moment le jeu de vanter les talents de Fukushima-dono, puis las de ces festivités, j'ai médité, avant de prier la bienvellance de Suzume et d'aller dormir. Un corps en pleine forme est la base pour un esprit serein. Propice à l'enquete.

Le lendemain, Fukushima-dono est venu m'interompre pendant mes exercices matinaux. Visiblement, notre protegée s'était evanouie dans la nature, laissant une curieuse note, et trois slpendides parures de jades ainsi qu'une note.

Suivez la fourrure argentée du guide de la Kami, il nous guidera à ce que nous cherchons.

L'enquete à donc commencé, je ne suis pas famlier de ce genre de chose, mais les lettres des crabes suffisaient à eviter tout remoux. A la maniere des samuraïs nous pouvions en théorie tout faire, au nom d'un seigneur. Autant dire que j'était pas très à l'aise.

Voici un résumé des faits :
  • Problemes du village datant d'environ un ans
  • Aucune naissance depuis, uniquement des enfants morts-née. L'herboriste du village a tant bien que mal reussi à un sauver un garcon.
  • Les recoltes, et le minerai sont de pietre qualité.
  • Ces gens ignorent la présence d'un temple dédié à la Kami Inari situé dans les allentours.
  • Trois fillettes ont disparu au cours de l'année, deux qui jouaient dans la montagne, une qui les a cherchées seule.

Cette histoire avait deja un sale relent de Maho. Trop de morts pour qu'il s'agisse d'une rancoeur liée à une Kami... Enfin je l'espere.

Nous avons voulu en savoir plus, en interrogeant l'herboriste du village. Une jeune femme.

Là, j'ai senti pour la premiere fois s'agitter la malediction des serpents qui coure encore dans mes entrailles. Les sensations decritent dans nos rouleaux sont fideles à cette amertume liée au malaise. Quelque chose puait dans la demeure de cette femme. Et cette idée seule me donnait envie de bruler chaque fragment de sa demeure. Après tout, j'en avais le droit...

Cette femme s'avera être, à ma surprise, aimable, serviable, liée à son village. Elle nous avoua connaitre la présence du temple dans la montagne. Un temple curieux, qui se cache aux yeux de ceux que la Kami ne veut pas voir. Une femme a priori honnete et compétente, bien qu'elle fut évasive sur les moyens utilisés pour sauver le jeune garcon née recemment.
Ni ses talents, ni les prieres à Inari-Sama n'avait suffis. Pourtant l'enfant été née sain. Je ne vois qu'une chose qui aurait permis un tel "miracle".
L'utilisation d'un art maudit.

Je l'aurais tranchée sur place, mais elle n'avait visiblement aucune malice à notre égard. Après tout, pourquoi évoquer le temple et avouer a mi-voie ses fautes?

J'ai demandé avec insistance à mes camarades pour observer l'enfant. J'ai donc du avouer, à mi-voie moi aussi, que je pouvais "sentir" les Maho-Tsukai. Ce genre d'aveu lié à mes connaissances sur la pratique de cette abomination pourrait me couter la vie... Et celle des autres Otoris.
Mais nous aurons besoin de ces talents pour la suite. Aussi, je prend le risque de donner quelques détails à ces gens avec qui j'ai combattu aux portes de la mort.

En tout cas, l'enfant était sain. Aucune trace du serpent, ni aucun souci du point de vue de Fukushima-dono.

L'enquete nous conduisait donc aux rizieres et au temple d'Inari.

Que dire... Ce fut aussi agréable que si j'avais du manger des couleuvres encore en vie. Les rizieres puaient l'odeur du Sang, tout était souillé par l'emprise de la Maho. J'ai proposé de cherché si l'odeur avait une source, dans l'espoir de dénicher des traces d'activités liées à la Maho... Mais nous n'avons pas eu à prendre cette peine. Au loin, un splendide renard nous attendais, perché sur une roche.

Un guide à la fourrure d'argent.
Nous l'avons suivi docilement dans la montagne, puant elle aussi la Maho. J'ignore ce que nous allions croisé, mais l'endroit me semblait aussi charmant que l'Outremonde.

Nous sommes tombés sur l'entrée d'un temple. Ou une dizaine de gobelins s'attroupaient autour de feux de camps. Mon sang Otori m'hurlait de charger dans cette masse grouillante. Mais cette initiative n'aurait pas été du gout des deux autres. Nous avons donc décider d'un plan, exploitant les talents de chacun. Mifuné-san profitait de l'Orée de la foret pour abbattre un maximum de ces creatures dégénérées, j'attaquait ensuite la masse sur le flan, et Fukushima-dono concluait en les prenant à revers.

Contre ces abbérations souillées, le plan me semblait valable.
Pourtant, au moment ou j'abbatais Kamuliwashi sur le dernier de mes adversaires, j'ai été désagréablement surpris de me retrouver seul, face au Torri du Temple. Une surprise d'autant plus désagreable quand j'ai vu une deuxieme vague de soldats gobelins me tomber dessus.
Rien d'insurmontable pour un Otori, j'ai pris trois coups. Qui auraient mis à mal n'importe quel autre Bushi, mais qui m'ont permit de comprendre la seconde technique mise au point par Suzume-sama.

C'est aux portes de la mort que les combattants sont les plus vivant. J'ai bien vu pourquoi.

Après ça, un étrange ogre a lourdement descendu les marches. Je l'ai attendu, dignement, seul. Et je l'ai terrassé à l'aide des fleches tirées par mes alliés.

Ensuite, le calme. J'ai attendu en silence qu'ils recuperent leurs fleches. Puis, que Fukushima-dono me propose ses soins... Vu qu'il était resté "efficace depuis le bois". Et j'ai presque du lui demander directement son aide.
Tsss, Mifuné-san deteint sur lui. Je garderai pour moi mon avis sur ce combat. L'important est sa conclusion.

Nous avons gravis, confiants, les marches du temple. Pour constater, avec ce mélange de surprise et d'agacement que les lieux était investis. Encore une dizaine de gobelin, deux ogres, six frondeurs et, notre proie. Un maho-tsukai, puant la Maho a plus d'une soixantaine de metres.

Bref, une lutte inégale, dans laquelle je me suis lancé tranquillement. Je voulais me frayer un chemin et abbatre le Mahoiste, quitte a y laisser ma vie. Nous avons abbatus les deux ogres, mais la plupart des gobelins ont fuit une fois le Maho-tsukai disparu dans le Temple.

J'ai alors constaté l'arrivée de deux incconnus. A croire que les kamis avaient préssentit cette difficultés et les avaient envoyés pour nous preter main forte. Deux ronins.

Une charmante Shugenja, Miku-san... Charmante mais... curieuse. Un imbécile s'offusquerait de la voir porter un wakizashi, mais je l'apprecie personnellement pour ce détail. Non, c'est plutot qu'elle se montre extremement familiaire, usant directement de nos prénoms et s'affublant d'un surnom qu'elle préfere a son propre prénom.... C'est probablement une facecie du Clan de Ronins auquelle elle appartient, un clan exclusivement féminin.
Ou bien, c'est parcequ'elle est une shugenja, intermediaire avec les Kami. Elle a reconnu le Mon de notre Clan, c'est une qualité.

Que dire... Avant de m'attarder sur l'autre Ronin. Je vais rapeller ici un détail qui m'est important. Mikami-san est un mufle qui n'a aucune dignité. Puisqu'il s'agit d'un homme capable de demander à une femme, qui plus est, au service des Kamis si c'est une Miko.

Je pense que s'il m'avait appelé son "copain" après cet evenement, je lui aurrait signifier mon mécontentement d'un coup dans le foie. Et le regard de Fukishima-dono semblait aussi chargé en mépris que le mien.

Mikami-san. Sa simple existance me rapelle pourquoi les Ronins sont source de mépris. Cet homme a t il seulement une once de Fierté et d'Honneur ? Voir un peu de savoir vivre ?

Mais revenons à l'autre Ronin qui... Par les Kamis... est exasperant. Je me demande bien quel passé à cet homme.
PJ-dono est... Comment dire. Un condensé d'agacement. Déjà, du haut de son age, le voila qui nous toise avec autant de mépris qu'un Samurai reconnu par l'Empereur. Sous pretexte que nous n'avons pas de formation "militaire" le voila qui se sent pousser des ailes, et qui semble vouloir prendre le controle de notre petite troupe.

J'ai bien essayé de lui signaler, subtilement que son avis n'avais pas plus d'importance que les notres, puisqu'il n'avait pas plus d'influence que l'un d'entre nous. Et que la situation était telle que l'avis de Fukushima-dono me semblait plus utile.

Je n'avais pas prédit que Miko n'intervienne pour lui signaler que son comportement était "malvenu" et j'ai eu peur, l'espace d'un instant, de devoir proteger une pretresse un peu sotte d'une mort prématurée. Mais la situation s'est finalement calmée, et nous avons pris le temps de détailler la situation.

A priori, notre experience semble nous donner du poid dans la discution. Nous avons donc explorer le temple. Nous y avons trouvé le sanctuaire d'Inari-sama, intact. Ou siegeait une splendide statue d'une femme magnifique que nous avions deja croisé.
J'ai alors prié le renard de nous conduire à la source du probleme. Il m'a touché le front dans un contact reconfortant et nous a guidé jusqu'à une porte, s'ouvrant sur un "autre" temple, supperposé au premiers, mais dont la source était puante, polluée par les corps dépecés de trois fillettes.

Meme sans l'Odeur, il était evident de savoir que nous étions au bon endroit. Le temple de la Déese s'ouvrir alors sur une plaine deserte et malaisante, proche, d'après Fukushima-dono des terres de l'Outremonde.

Nous avons donc marcher dans cette lande desolée, entourée de bosquets dessechés, sous un sec dénué de charme. Finalement, nous sommes tombé sur un autel, où se trouvait une jarre scellée.

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